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La décarbonation numérique en tiers-lieu ?

Sur le terrain, les stratégies numériques et l’approche « low-tech » dans des tiers-lieux de Dordogne et alentours

25 avril 2024

L’empreinte carbone du numérique ne cesse d’augmenter. Les tiers-lieux portent souvent la démocratisation numérique, mais peuvent-ils le faire de façon vertueuse ? Quelles actions mettent-ils en place sur le terrain pour inventer un numérique décarboné ?

Le numérique en France représente aujourd’hui 10% de la consommation électrique et 2,5% de l’empreinte carbone. Si l’empreinte carbone du numérique semble aujourd’hui faible en comparaison d’autres secteurs (les déplacements, l’habitat et l’alimentation totalisent les 3/4 de l’empreinte carbone de la France) Manuel Baude, SDES. 2023 (20 octobre). L’empreinte carbone de la France de 1995 à 2022. https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lempreinte-carbone-de-la-france-de-1995-2022, elle augmentera de manière importante dans les années à venir et pourrait atteindre 6,7% des émissions nationales de gaz à effet de serre en 2040 Arcep. 2023 (12 décembre). L’empreinte environnementale du numérique. https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-thematiques-transverses/lempreinte-environnementale-du-numerique.html.

Le secteur du numérique est relativement récent. Toutefois, il a vite su devenir indispensable dans nos vies. Il est urgent de réfléchir à des améliorations dans ce secteur, dont la part croissante commence à influencer la Stratégie Nationale Bas Carbone : une feuille de route pour la décarbonation de la filière a été proposée en 2023 Collectif. 2023. Proposition de Feuille de route de décarbonation de la filière numérique. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Proposition_feuille_de_route_decarbonation_numerique.pdf.

Décarbonation numérique : de quoi parle-t-on ?

La décarbonation est officiellement définie comme l’ensemble des mesures et des techniques permettant de réduire les émissions de dioxyde de carbone.

Pour savoir comment décarboner le numérique, il faut d’abord savoir d’où viennent les émissions de carbone du secteur. D’après l’Étude ADEME – Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en 2020, 2030 et 2050, la principale source d’émission de carbone vient des équipements, à 79% ADEME-Arcep. 2023 (13 mars). Etude ADEME – Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en 2020, 2030 et 2050. https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-thematiques-transverses/lempreinte-environnementale-du-numerique/etude-ademe-arcep-empreinte-environnemental-numerique-2020-2030-2050.html. Le reste des émissions proviennent du réseau (fixe et mobile) à 5% et des datacenters (centres informatiques qui servent au stockage des données et à l’exécution de traitements) à 16%.

Tirée de la même étude, une autre analyse intéressante est celle par cycle de vie : 78% du carbone généré provient de la fabrication, le reste étant réparti entre la distribution (1%) et l’utilisation (21 %). Ainsi, quand on achète un nouvel objet numérique, il a déjà produit près de 80% du carbone généré tout au long de son cycle de vie.

L’étude déduit que, si rien ne change, l’empreinte carbone du numérique devrait tripler d’ici 2050. En effet, à ce jour, un smartphone est utilisé en moyenne deux ans et demi seulement avant d’être changé. Un ordinateur est remplacé tous les 5 à 6 ans.

Comment peut-on agir pour inverser cette courbe de tendance ? Action individuelle du particulier ou action collective de tiers-lieu, la décarbonation s’invente sur le terrain et se nourrit de pensées encore trop confidentielles, comme celle du « low-tech ». Une fois encore, les tiers-lieux sont à l’avant-poste pour penser et accompagner cette transition vers un futur tenable.

Réduire la consommation de matériel passe par le développement de communs qui est au cœur du mouvement des tiers-lieux. Rien d’étonnant alors qu’ils soient pionniers de la décarbonation.”

Agir individuellement

Un premier objectif serait donc l’allongement de la durée de vie des terminaux, qui s’organiserait dès la genèse des produits. Des initiatives en écoconception émergent ces dernières années, à l’instar de l’entreprise hollandaise Fairphone, qui propose depuis 2014 des smartphones conçus pour être facilement réparables.

On peut aussi agir à la fin du cycle de vie des produits : des entreprises et associations donnent une seconde vie au matériel en le reconditionnant (cf. exemple, plus loin, du Tiers-lieu La Pelle-aux-idées). Une distribution Linux a même été conçue spécialement pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations : Emmabuntüs.

Le particulier soucieux de son empreinte carbone numérique peut influencer significativement la durée de vie de ses équipements. Tout d’abord, en menant des actions de maintenance régulière sur ses appareils pour en retarder l’obsolescence, et ensuite en les réparant ou en les améliorant au fur et à mesure de l’évolution technologique. Encore faut-il savoir comment s’y prendre.

D’après l’Insee, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base Stéphane Legleye, Annaïck Rolland (division Conditions de vie des ménages, Insee). 2019 (30 octobre). Insee Première N° 1780. Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base. Les compétences mesurées sont la recherche d’informations, la communication (mails…), la résolution de problèmes (accéder à son compte en banque, faire un copier/coller…), l’usage de logiciels (traitement de texte…). https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/4241397/ip1780.pdf . A quel point les usagers sont-ils en capacité de savoir pourquoi leur ordinateur pourtant récent est devenu si lent ? Qui sait changer un écran de smartphone ou changer la batterie de sa tablette ? Internet est un outil bien pratique pour se former ou trouver des solutions à ses problèmes – y compris pour réparer ses propres outils numériques. Cependant, son accès est loin d’être évident pour tous : une personne sur quatre ne sait pas s’informer sur internet.

Penser la décarbonation : les réponses de la philosophie « low-tech »

Selon le Low-tech Lab, les low-techs peuvent être définies comme des technologies utiles, accessibles et durables. Cela implique qu’elles répondent à un besoin essentiel, qu’elles sont appropriables par tous et que leurs impacts tant écologiques que sociaux sont questionnés et optimisés.

Appliquer cette approche au numérique impose de redéfinir les besoins auxquels les technologies numériques répondent, de permettre à toutes et tous de reprendre le contrôle sur nos outils numériques et de minimiser les impacts écologiques et sociaux de l’ensemble de la filière. Tout un programme.

La notion de low-tech se rapproche de celle d’outil convivial au sens d’Ivan Illich : « L’outil convivial est celui qui me laisse la plus grande latitude et le plus grand pouvoir de modifier le monde au gré de mon intention » Illich, I. (1973). La convivialité. 44.

Agir collectivement: Les tiers-lieux et le numérique

Les tiers-lieux sont historiquement indissociables du numérique. D’après le recensement 2023 de l’Observatoire des Tiers-Lieux https://observatoire.francetierslieux.fr/donnees/, 31% des tiers-lieux proposent des activités numériques. Parmi les offres proposées, on retrouve notamment la prise en main d’outils ou de services numériques, l’inclusion numérique, des ateliers d’éducation populaire en lien avec le numérique et de la fabrication numérique.

Les tiers-lieux peuvent-ils être des espaces de décarbonation numérique et sont-ils outillés pour ? Comment le low-tech numérique se matérialise-t-il dans les tiers-lieux ?

Pour initier une réponse à ces questions, nous avons contacté huit tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine, principalement en Dordogne, pour les interroger sur leurs pratiques et actions sur le numérique https://framaforms.org/la-decarbonation-numerique-dans-les-tiers-lieu-1710170894.

D’après les tiers-lieux sollicités, l’impact carbone numérique plane en question de fond sur leurs initiatives, qu’elles soient à portée numérique ou non. Petit tour par le menu des leviers de décarbonation envisageables.

Comment décarboner son tiers-lieu ?

L’achat de matériel d’occasion est en théorie un bon moyen de maîtriser l’impact carbone de ses équipements. Pourtant parmi les tiers-lieux interrogés, plus de la moitié acquièrent leur matériel neuf, la plupart du temps. La raison principale citée ? Les subventions, qui sont un moyen efficace d’acquérir du matériel de qualité, mais poussent à l’achat de matériel neuf.

Quand il n’est pas acheté neuf, le matériel informatique provient soit de dons, soit de matériel reconditionné. Selon certains témoignages, l’achat de matériel reconditionné ne paraît après-coup pas forcément le meilleur choix. En effet, s’agissant d’un matériel d’occasion, la durée de vie est moindre et l’investissement n’est pas toujours rentable. L’information sur la durabilité ou la fiabilité des équipements qui serait nécessaire avant l’achat de matériel, qu’il soit neuf ou d’occasion, reste difficile d’accès. Une autre possibilité évoquée par l’un des tiers-lieux interrogés est la location de matériel, notamment concernant les imprimantes professionnelles.

Pour augmenter la durée de vie du matériel, il est aussi important d’apprendre et de respecter les bonnes pratiques. Ces bonnes pratiques nécessitent des ressources : temps salarié et/ou bénévole, matériel, formation… Nous y reviendrons dans la suite de l’article.

La mutualisation du matériel et des logiciels

Réduire la consommation de matériel passe par le développement de communs qui est au cœur du mouvement des tiers-lieux. Rien d’étonnant alors qu’ils soient pionniers de la décarbonation. La plupart des tiers-lieux interrogés disposent d’une imprimante-scanner et certains mettent des ordinateurs à la disposition de leurs usagers. Un outil qu’on partage, c’est de l’énergie et donc du carbone économisés.

Mais la mutualisation ne se fait pas seulement sur du matériel. Le tiers-lieu l’Escale&Co (Périgueux) propose des services logiciels en location ou mise à disposition : Nextcloud, pour le partage de fichiers et plus encore, Mattermost pour la discussion, BigBlueButton pour les visioconférences. Les logiciels choisis sont des logiciels libres. Cela signifie qu’on peut librement les installer, les utiliser, étudier leur fonctionnement, en distribuer des copies et les améliorer.

La philosophie du libre se marie à celle du low-tech, et va dans le sens de l’appropriation collective des outils. Elle est à mettre en miroir de la philosophie du « gratuit » développée par les multinationales. Les géants du numériques permettent aux utilisateurs d’utiliser l’essentiel des fonctionnalités sans rien débourser : traitement de texte, cloud, création graphique, réseautage social et professionnel, GPS, jeux… Presque tout est accessible gratuitement. Cela a pour effet psychologique de masquer le coût financier et environnemental réel, en plus de créer des dilemmes existentiels en matière d’éthique et d’économie. 

A contrario, louer les espaces numériques sur lesquels déployer des outils libres permet de prendre conscience du coût réel généré, et de l’impact carbone de nos usages. Se questionner pousse à rationaliser, à se limiter à l’usage strictement nécessaire, à nettoyer les fichiers obsolètes ou superflus. Paradoxalement, c’est la solution payante qui libère le sens de l’efficacité ! L’enjeu économique pousse l’usager à s’autonomiser en apprenant à installer et maintenir son équipement informatique pour faire des économies, et pour garder ses données en sécurité.

Les permanences numériques : un pas vers l’autonomie numérique

Parmi les tiers-lieux qui ont répondu à nos questions, beaucoup mettent en place des animations à portée numérique. La pensée low-tech s’y discute et s’y pratique, avec l’exigence supplémentaire de s’occuper de la fracture numérique qui divise les générations comme les territoires.

Le tiers-lieu l’Escale&Co propose depuis deux ans des permanences numériques, trois après-midi par semaine. Pendant ce temps ouvert au public, des conseillères France-service se tiennent à la disposition des personnes qui rencontrent des difficultés ou qui veulent se perfectionner avec leurs outils numériques (smartphone, tablette, ordinateur).

L’objectif est de favoriser leur autonomie : la conseillère numérique n’a pas pour rôle de faire à la place des usagers, mais de faire avec eux.

On retrouve majoritairement lors des permanences numériques une population âgée, éloignée du numérique, voire en franche difficulté. Il n’est pas rare ici de recevoir une personne âgée avec des équipements dernier cri offerts par la famille et qui ne sait pas à quoi ils peuvent bien servir. Le décalage criant entre le coût des équipements et le manque de savoir-faire de base des utilisateurs est représentatif de la place que le numérique a pris dans notre société.

Parmi les personnes qui fréquentent ces permanences, on trouve aussi un public plus jeune, encore actif, mais qui rencontre le même type de difficultés liées à l’illectronisme. Pour ces personnes qui n’ont pas « l’excuse » de l’âge, la pression sociale fait qu’il est parfois encore plus difficile de parler de ces difficultés et trouver vers qui se tourner. Les permanences numériques du tiers-lieu sont alors un espace refuge où poser ses questions en toute sécurité. Enfin, ces permanences permettent également au public de démarrer leurs nouveaux usages numériques avec de bonnes pratiques en matière de sobriété et durée de vie des appareils.

Toutefois, il existe un frein significatif au rayonnement de ces initiatives qui est celui de la mobilité, en particulier en milieu rural. Pour cette raison, le tiers-lieu Isle&Co, situé dans la vallée de l’Isle en Dordogne, propose en plus de ses ateliers numériques des accompagnements à domicile en lien avec les services sociaux de la communauté de communes.

Rendre de l’autonomie aux usagers renforce-t-il l’empreinte carbone ? On peut raisonnablement penser que l’augmentation est marginale, les utilisations restant très modérées, limitées au nécessaire en comparaison de celles des publics plus jeunes, ou des usages dans le cadre professionnel. Ces publics ressentent une contrainte (principalement administrative) qui les pousse à participer aux permanences numériques. La question d’une société qui ferait le choix de la cohabitation avec la procédure papier reste ouverte.

Faire l’évènement : La journée mondiale du nettoyage numérique

Les actions des tiers-lieux autour du numérique peuvent s’articuler également autour de journées spécifiques, comme la journée mondiale du nettoyage numérique. Chaque année depuis 2020, le troisième samedi de mars a lieu le Digital CleanUp Day : une journée de sensibilisation au numérique responsable permettant de faire un premier pas concret, soit en nettoyant ses données, soit en offrant une seconde vie à ses équipements numériques.

Cette année, le tiers-lieu Le Sonneur, situé en Périgord Limousin, a proposé à cette occasion un atelier de nettoyage des données numériques. Les participants, guidés par des bénévoles, sont invités à suivre un des guides fournis. Au choix : le nettoyage de son ordinateur, de son cloud, de son smartphone, de sa tablette, de ses mails ou de ses réseaux sociaux. Le but est d’apprendre à mesurer l’impact environnemental des fichiers; trier fichiers et applications, en particulier les photos, vidéos et fichiers audio, puis de faire place nette.

De manière générale, faire le tri nécessite beaucoup de temps – surtout s’il n’est pas fait régulièrement. C’est une opération fastidieuse, mais le faire à plusieurs dans une ambiance conviviale permet de se donner du courage.

Les repair-cafés : réparer plutôt que jeter

Bien que plusieurs tiers-lieux proposent des repair-cafés, peu parmi les participants à notre enquête ont en interne la compétence et le temps nécessaires pour réparer des outils numériques. En effet, les pièces détachées nécessaires aux réparations doivent être importées et il existe une grande variété de chaque type de composant. Il est donc nécessaire, une fois l’origine de la panne identifiée, de trouver la pièce compatible avec le modèle à réparer. L’ensemble de la réparation prend du temps, d’autant plus qu’il est rare, à moins d’être spécialisé, d’avoir à disposition un stock de composants.

Une alternative dans ce cas : faire le lien avec les professionnels du territoire. C’est le choix de plusieurs tiers-lieux, tels que l’Escale&Co et Isle&Co, qui renvoient les usagers venant pour une panne sur un outil informatique vers des entrepreneurs locaux dont c’est le métier. Mettre en valeur les compétences des acteurs et actrices du territoire, promouvoir le maillage économique local, est cohérent avec les missions et valeurs de ces tiers-lieux.

Les clés de voûte : l’engagement bénévole et le salariat

Cela n’aura pas échappé au lecteur, l’ensemble des services proposés en lien avec le numérique nécessite une présence bénévole ou salariée conséquente. Quand il s’agit d’une personne salariée, il peut s’agir d’un ou une conseillère numérique France Services, dont le financement est assuré par l’État. Mais en l’absence de salarié ou d’intervenant extérieur c’est sur les bénévoles que repose l’ensemble de l’animation. Un modèle qui précarise la portée à long terme de ce travail pourtant incontournable.

C’est l’expérience du tiers-lieu La Pelle aux idées, à Sarlat-la-Canéda. Pendant 2 ans, l’association a mené une activité de reconditionnement informatique. Cette activité permettait aux habitants du territoire d’acheter à très bas coût des ordinateurs, de se familiariser avec un système d’exploitation Linux et de donner une seconde vie à du matériel qui serait parti vers les déchetteries. Un service exemplaire du point de vue impact carbone et démocratisation numérique. Malheureusement, cette activité reposant essentiellement sur les bénévoles, elle a fini par s’arrêter lorsque l’énergie est venue à manquer.

Aller plus loin : dé-numérisation contre décarbonation numérique

Lorsque l’on pose la question de l’adéquation entre les valeurs du tiers-lieu et ses usages, il semble que pour certains tiers-lieux, le recours aux outils numériques soit par essence opposé aux valeurs personnelles de ses membres actifs. La recherche de la minimisation des usages numériques est alors l’action qui fait le plus sens : privilégier les outils papier et les rencontres physiques aux organisations et échanges virtuels. Cela peut relever de la mission impossible, alors que les tiers-lieux interrogés témoignent de l’intensification de l’usage de l’ordinateur et du smartphone depuis qu’ils se sont lancés dans l’aventure.

Il en va de même concernant la présence sur les réseaux sociaux : l’ensemble des tiers-lieux interrogés utilisent aujourd’hui au moins un réseau social. En « off », plusieurs personnes interrogées, qu’elles soient salariées ou bénévoles, nous ont confié se sentir piégées, contraintes d’utiliser les réseaux sociaux pour aller à la rencontre de leur public et faire connaître leurs activités. Une contrainte qui va croissant, à mesure que les algorithmes « apprennent » à retenir l’audience sur leur plateforme et à empêcher la migration du trafic de visiteurs vers les newsletters et les sites internet de chaque tiers-lieu.

Quoi qu’il advienne, si l’on peut s’interroger sur les besoins auxquels répondent les outils numériques ou sur le meilleur moyen de les rendre inoffensifs pour notre avenir à tous, ils continuent de nous apporter du lien social, de l’entraide, nous permettent d’acquérir de nouvelles connaissances. Une autre façon de répondre à ces besoins : pousser la porte d’un tiers-lieu !

Cet article est publié en Licence Ouverte 2.0 afin d’en favoriser l’essaimage et la mise en discussion.