Fiche-outil : l’évaluation d’impact dans les tiers-lieux

Fiches pratiques et guides Impacts Publié le 23 juin 2025 par Anne-Cécile DENIS et Gautier RAGUENAUD

Fiche Synthèse

Idée reçue 1
Mesurer des changements sociaux, c’est impossible !
C’est difficile mais c’est faisable ! On associe souvent qualitatif et subjectif, or il est possible de mesurer un changement qualitatif via un questionnement rigoureux et scientifique.


Idée reçue 2
La mesure d’impact
c’est uniquement pour faire plaisir aux financeurs !
La mesure d’impact doit être avant tout réalisée pour soi-même, pour pouvoir prouver des effets pressentis et donc de réorienter la stratégie (voire le projet associatif) si on constate que ce qu’on cherche à faire ne se confirme pas dans les faits.

Idée reçue 3
La mesure d’impact c’est une usine à gaz !

Nous recommandons d’identifier 3 parties prenantes maximum concernées par la mesure et, pour chaque partie prenante, trois à cinq effets principaux. Cela garantit de la lisibilité et de la pérennité.


Idée reçue 4
La mesure d’impact, ça ne sert qu’à dire le positif !

En effet, elle sert souvent à valoriser celui-ci auprès de ses parties prenantes internes et externes. Mais certains effets peuvent être moins prouvés que d’autres et constituent des axes d’amélioration.


Idée reçue 5
La mesure d’impact, ça coûte cher !

La mesure d’impact demande un investissement en temps et en ressources, mais elle est bénéfique. Au-delà des résultats, la démarche elle-même permet de réfléchir à la mission de la structure et d’impliquer les parties prenantes.


Idée reçue 6
La mesure d’impact, c’est uniquement pour les grosses structures !

La mesure d’impact n’est pas réservée qu’aux grandes structures. Elle est utile aussi aux jeunes entrepreneurs, car elle les aide à définir leurs objectifs et à structurer leur projet. C’est un outil adaptable à toutes les structures.

Idée reçue 7
La mesure d’impact doit obligatoirement être faite par un évaluateur externe !

Un regard extérieur apporte souvent méthode et objectivité. Mais il est essentiel d’autonomiser les structures sur ce sujet pour en faire également des outils de pilotage.