Projet de recherche

Cahiers de Recherche #1 : Panorama de la recherche sur les tiers-lieux en France

Ouvrage collectif et recueil d’articles scientifiques écrits par des chercheurs et experts travaillant sur les tiers-lieux sous des angles différents.

Résumé

La multiplication des tiers-lieux sur les territoires, passant de 1800 en 2019 à 3500 en 2023, témoigne d’un fort engouement pour ces formes d’initiatives citoyennes. Depuis les années 2010, de nombreuses publications scientifiques détaillent et analysent les enjeux et ressorts de ce mouvement protéiforme. À ce titre, les Cahiers de Recherche ont pour finalité de dresser un état de l’art de la recherche sur les tiers-lieux à travers un travail de synthèse de l’ensemble des enquêtes, études, rapports et publications scientifiques autour des tiers-lieux. Ce travail a notamment pour but d’apporter un éclairage sur les manières dont la recherche se saisit des tiers-lieux notamment à partir des débats et controverses de la littérature scientifique et d’identifier les « zones d’ombre » et les questions encore inexplorées de la recherche sur les tiers-lieux. Il permettra de croiser les regards de chercheurs et spécialistes des tiers-lieux, ainsi que de nourrir les analyses avec des études européennes et internationales afin d’établir une vision complexe et holistique du sujet.

Lien vers l’appel à contributions

Pourquoi des Cahiers de Recherche ?

Les tiers-lieux sont aujourd’hui au cœur d’un engouement sans précédent. Initiatives citoyennes, soutiens publics, reconnaissance institutionnelle, médiatisation croissante : ce phénomène, longtemps resté marginal, est désormais une composante structurante des transformations territoriales et sociales. Pourtant, cette montée en puissance s’accompagne d’une multiplication des usages du terme, de définitions parfois floues et de discours enthousiastes qui ne s’embarrassent pas toujours d’une analyse rigoureuse. La recherche a donc un rôle fondamental à jouer pour objectiver ces dynamiques, les contextualiser et permettre aux acteurs, aux décideurs publics comme aux citoyens, de mieux comprendre ce que recouvrent réellement les tiers-lieux, au-delà des discours et des représentations.

Ces premiers Cahiers de recherche sur les tiers-lieux visent précisément à croiser les travaux académiques pour en dresser un panorama critique. Il ne s’agit pas de figer une définition unique ou d’imposer une vision monolithique des tiers-lieux, mais bien de rendre compte de la diversité des approches, de donner à voir les controverses et d’encourager les débats nécessaires à l’élaboration d’un savoir collectif sur ces espaces en transformation. Les contributions rassemblées dans ce numéro témoignent de cette pluralité de points de vue : certains chercheurs abordent les tiers-lieux sous l’angle de la convivialité et de l’informalité, d’autres les considèrent comme des outils d’empowerment ou encore comme des espaces d’hybridation entre mouvements citoyens et action publique. Loin d’une approche normative, ces travaux permettent d’appréhender les multiples formes et évolutions des tiers-lieux, tout en questionnant leur place dans les dynamiques territoriales et économiques.

La nécessité d’un regard croisé et interdisciplinaire

L’étude des tiers-lieux exige un décloisonnement des disciplines, impliquant la sociologie, la géographie, les sciences de gestion, l’urbanisme ou encore la science politique. Loin d’être un simple concept, le tiers-lieu est un phénomène hybride qui engage des formes variées d’organisations sociales, économiques et institutionnelles. Ces Cahiers de recherche mettent en évidence la nécessité d’une approche interdisciplinaire, à même de comprendre les interactions entre leurs modèles économiques, leurs formes d’institutionnalisation, leur ancrage territorial et leurs effets sur l’action publique, ainsi que leurs fondements ou valeurs intrinsèques.
Bruno Latour nous rappelle que pour comprendre un phénomène en transformation, il faut suivre ses acteurs et les relations qu’ils tissent avec leur environnement. C’est cette approche qui est privilégiée ici : analyser les tiers-lieux non pas comme une catégorie figée, mais comme des espaces – voire des territoires – en mouvement, façonnés par des tensions et des adaptations constantes. En confrontant les points de vue et les méthodes, ces recherches permettent d’éclairer les multiples dimensions des tiers-lieux et d’enrichir les réflexions sur leurs rôles dans les mutations contemporaines.

Dépasser les clivages idéologiques et les fantasmes

Les tiers-lieux suscitent des discours parfois polarisés. Ils sont tantôt perçus comme des espaces de renouveau démocratique et d’innovation sociale, tantôt critiqués comme des outils de dépolitisation ou d’instrumentalisation par les pouvoirs publics. Certaines analyses tendent à opposer de manière caricaturale l’institutionnalisation et l’indépendance citoyenne, alors que les contributions de ces Cahiers montrent que ces processus sont bien plus complexes et souvent imbriqués.
L’enjeu est donc de dépasser ces représentations simplistes pour interroger les dynamiques réelles à l’œuvre. Comment les tiers-lieux évoluent-ils au contact des politiques publiques ? Dans quelle mesure favorisent-ils l’émergence de nouvelles formes de gouvernance collective ? Comment s’intègrent-ils dans les réseaux territoriaux et économiques ? Autant de questions que la recherche permet d’explorer, afin de mieux comprendre les conditions de pérennisation et de transformation de ces espaces.

Donner à voir la recherche pour mieux comprendre et agir

Depuis cinq ans, l’État a investi près de 300 millions d’euros dans le développement des tiers-lieux. Une telle mobilisation de fonds publics appelle une évaluation rigoureuse de leurs effets et de leurs impacts. Quelles transformations économiques, sociales, écologiques, culturelles ou politiques, ces espaces induisent-ils réellement dans les territoires ? Contribuent-ils à renouveler les modes d’action publique ? En quoi ces dynamiques locales associant les habitants et les acteurs du territoire, notamment les collectivités, renouvellent-elles des formes de coopération locale ?
Ces Cahiers de recherche s’inscrivent dans cette démarche analytique et critique. Ils visent à offrir une vision d’ensemble des recherches en cours, à favoriser les échanges entre chercheurs et praticiens, et à enrichir les réflexions sur les enjeux contemporains des tiers-lieux. Comprendre ces espaces, c’est mieux accompagner leur évolution, anticiper leurs défis et proposer des cadres d’action plus adaptés aux réalités de terrain.

Méthode

  • Ce premier volume des Cahiers de recherche s’est construit en plusieurs étapes.
  • Construction et suivi du projet par un comité scientifique composé de 10 membres (retrouver la liste page X).
  • Deux ateliers de co-construction ont permis de mobiliser une trentaine de chercheurs contributeurs (en septembre et octobre 2023) afin d’analyser l’état de la recherche sur les tiers-lieux et de construire collectivement le plan de ces Cahiers de recherche.
  • Diffusion de l’appel à contributions construit grâce aux ateliers et à l’appui du comité scientifique (de décembre 2023 à février 2024).
  • Réception de 38 propositions d’articles puis sélection de 19 articles avec le comité scientifique.
  • Rédaction des articles par les auteurs ou groupements d’auteurs (de février à mai 2024).
  • Relecture anonymisée des articles par des chercheurs experts des tiers-lieux ainsi que par l’équipe de France Tiers-Lieux (de mai à octobre 2024).
  • Finalisation des articles par les auteurs : derniers allers-retours avec relecteurs, réception des versions définitives des articles et écriture des introductions de chapitres par des chercheurs spécialistes des tiers-lieux (d’octobre 2024 à janvier 2025)
  • Éditorialisation avec la Maison d’édition Au bord de l’Eau au sein d’une collection thématique “Tiers-Lieux”.

Le premier chapitre

Le premier chapitre de ces Cahiers propose un éclairage sur la diversité et les fondements des tiers-lieux en croisant plusieurs perspectives de recherche. Il met en évidence le foisonnement des usages du concept dans la littérature académique francophone, tout en soulignant un certain flou terminologique. Jean-Yves Ottmann dresse ainsi un panorama bibliométrique qui montre que les tiers-lieux sont étudiés par de nombreuses disciplines – sociologie, urbanisme, sciences de gestion, géographie, etc. – mais que ces travaux dialoguent peu entre eux. L’un des enjeux majeurs soulevés est celui de l’intentionnalité : un espace devient-il un tiers-lieu parce qu’il remplit certaines fonctions, ou parce qu’il est conçu dès le départ avec une vocation spécifique ? Cette question est particulièrement prégnante dans les politiques publiques actuelles, où les tiers-lieux sont souvent investis pour répondre à des objectifs précis (cohésion sociale, revitalisation territoriale). Étudier cette intentionnalité permettrait de mieux comprendre les effets des politiques publiques et d’éviter d’éventuelles instrumentalisations du concept.

Au-delà de cet état des lieux, le chapitre explore des déclinaisons spécifiques des tiers-lieux, notamment dans les champs de la santé et de la culture. Yann Bergamaschi et ses co-auteurs s’intéressent aux tiers-lieux de santé (TLS), qui émergent comme des espaces d’expérimentation de nouvelles pratiques de soin et d’innovation sociale. Ces lieux ne se substituent pas au système de santé classique mais cherchent à renouveler les formes de partenariat entre soignants, soignés et citoyens, dans une logique de démocratie sanitaire. Du côté de la culture, Matina Magkou, Émilie Pamart et Maud Pélissier interrogent la catégorie des « tiers-lieux culturels » et son rapport aux lieux alternatifs (friches culturelles, squats, nouveaux territoires de l’art). Elles identifient plusieurs enjeux de recherche, notamment le rôle de ces espaces dans le renouvellement des modes de création et de diffusion, leur contribution au développement territorial, et leur place dans la transition socio-écologique. Enfin, Clément Marinos propose une réflexion sur l’évolution des tiers-lieux à travers la notion émergente de « quart-lieux », qui intègre les mutations des mobilités et du travail hybride. Il rappelle, en mobilisant Edgar Morin, que les concepts circulent entre disciplines et que le tiers-lieu constitue un objet privilégié pour décloisonner la recherche.

Le deuxième chapitre

Le deuxième chapitre explore les tiers-lieux en tant que laboratoires de transformation, mettant en lumière leur rôle dans les transitions écologiques, économiques et sociales. Plusieurs contributions les envisagent comme des outils et des méthodes permettant d’expérimenter d’autres manières de faire société. Pascal Glémain analyse ainsi les tiers-lieux sous l’angle des « l’économie écologique et solidaire », soulignant leur capacité à porter des projets collectifs de transition à l’échelle locale. Amélie Tehel s’intéresse quant à elle à leur potentiel d’empowerment, en interrogeant les conditions qui permettent aux individus d’y renforcer leur pouvoir d’agir sans tomber dans les logiques d’injonction néolibérale. Puis, à travers les exemples de Medellín et Madrid, Raphaël Besson met en évidence le rôle des tiers-lieux comme espaces d’hybridation entre innovations citoyennes et politiques urbaines. Il nous invite à repenser les processus d’institutionnalisation en dépassant l’opposition classique entre autonomie citoyenne et intervention publique, démontrant que l’institutionnalisation des tiers-lieux peut être un processus dynamique, contribuant à la réinvention des cadres d’action publique et d’action collective.

Deux autres contributions s’appuient sur la théorie des communs pour éclairer les dynamiques à l’œuvre. Hervé Defalvard interroge l’économie des tiers-lieux, prise entre la logique des politiques publiques qui les soutiennent et la nécessité de construire une alternative au modèle néolibéral dominant. Il défend l’idée que les tiers-lieux peuvent contribuer à l’essor de « territoires en commun », où l’économie s’organise autour d’une production de valeur humaine et territoriale, plutôt que du profit. De son côté, Amandine Lebrun propose une taxonomie politique des tiers-lieux, révélant les tensions entre des imaginaires contrastés : certains adoptent une posture critique et transformatrice, tandis que d’autres s’inscrivent davantage dans l’entrepreneuriat social ou l’action publique. Plutôt qu’un modèle unique, elle plaide pour une coexistence féconde de ces différentes approches, dans une dynamique d’expérimentation et d’ajustement permanent.

Le troisième chapitre

Le troisième chapitre explore les rapports complexes entre les tiers-lieux et l’action publique, mettant en lumière les dynamiques d’institutionnalisation, de récupération et de renouvellement des pratiques. Romain Pasquier montre comment les tiers-lieux sont devenus des instruments des politiques territoriales, favorisant leur diffusion et professionnalisation, mais aussi leur possible instrumentalisation par les élus locaux. Cette reconnaissance institutionnelle, bien qu’offrant des opportunités, peut aussi réduire les marges de manœuvre des acteurs et homogénéiser les pratiques. Salomé Cousinié, quant à elle, interroge la frontière entre initiatives citoyennes et institutionnalisation. Elle met en lumière une dynamique ambivalente de marchandisation croissante des tiers-lieux, pouvant dénaturer leurs activités, mais qui dans le même temps peut s’avérer vectrice d’autonomisation pour certains acteurs, grâce à la diversification des ressources financières. Elle replace le développement des tiers-lieux dans un contexte d’injonctions à l’innovation et à l’expérimentation, souvent cadrés par les institutions publiques plutôt que portés spontanément par les citoyens.

Les deux autres contributions permettent d’éclairer les relations entre institutions publiques et tiers-lieux, à partir d’exemples sectoriels. Pauline Juvenez analyse le développement des tiers-lieux dans le secteur médico-social et montre qu’ils redéfinissent les cadres d’accompagnement en introduisant des temporalités et des modes d’organisation plus souples. Ces espaces tentent d’expérimenter d’autres manières de faire, favorisant une approche plus inclusive dans un secteur où les contraintes financières sont de plus en plus fortes. De son côté, Fabrice Raffin montre comment la culture du faire propre aux tiers-lieux a influencé l’évolution des politiques publiques culturelles en introduisant de nouvelles pratiques et de nouvelles approches. Il décrit les phénomènes de couplage entre acteurs des tiers-lieux et représentants de l’action publique, soulignant que cette dynamique ne se résume pas à une simple institutionnalisation descendante, mais à une réinvention mutuelle.

Le quatrième chapitre

Le quatrième chapitre interroge les relations entre tiers-lieux et territoires en explorant leur rôle dans la fabrique urbaine, leur impact sur le développement territorial et les dynamiques de mise en réseau. Céline De Mil et Fanny Cottet analysent comment les tiers-lieux contribuent à la fabrique urbaine, en les replaçant dans les débats sur l’urbanisme transitoire, le coworking et les lieux culturels. Elles mettent en évidence leur rôle potentiel dans la création d’une mixité fonctionnelle et sociale au sein des villes, tout en soulevant une tension : ces espaces peuvent-ils réellement favoriser une reconfiguration de l’urbanisme en intégrant de nouveaux rythmes et temporalités, ou risquent-ils de devenir des instruments au service de logiques marchandes ? Cette interrogation résonne avec les travaux de Camille Breton et Patrice Tissandier, qui questionnent l’impact des tiers-lieux sur le développement territorial. Leur recherche souligne qu’individuellement, ces lieux ont des effets limités, mais que leur intégration dans des réseaux multi-scalaires, notamment avec l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), pourrait amplifier leur influence. L’enjeu repose selon eux sur la structuration de ces réseaux pour optimiser les complémentarités et mesurer les externalités générées, une tâche encore complexe en raison du manque d’outils adaptés pour évaluer leur impact de manière systématique.

L’importance des réseaux est également au cœur de l’enquête menée par Nathalie Chauvac et ses co-auteurs sur les Fablabs et Espaces du Faire (FEF) en Nouvelle-Aquitaine. Leurs travaux confirment que ces espaces s’ancrent dans des dynamiques locales tout en maintenant des connexions avec des partenaires extérieurs, favorisant ainsi des collaborations qui n’auraient pas vu le jour autrement. Cependant, cette articulation entre ancrage local et inscription dans des réseaux plus larges nécessite des ressources et une continuité dans les financements pour assurer leur pérennité. Enfin, l’étude met en garde contre des attentes institutionnelles parfois déconnectées des réalités du terrain : si les pouvoirs publics voient dans ces lieux des leviers de transformation territoriale, leur viabilité reste tributaire d’un soutien durable.

Le cinquième chapitre

Le dernier chapitre interroge les méthodologies de recherche appliquées aux tiers-lieux, en mettant en évidence la diversité des approches et les tensions entre production de connaissances et engagement dans l’action. Lucile Ottolini et Évelyne Lhoste proposent une analyse généalogique et scientométrique de la notion de tiers-lieux, en comparant son usage en France avec les travaux internationaux. Leur étude montre que les tiers-lieux français ne correspondent pas entièrement à la définition des third places de Ray Oldenburg, qui reposent principalement sur la convivialité et la conversation. En France, les tiers-lieux sont avant tout des espaces du faire ensemble, impliquant concertation, expérimentation et innovation sociale. Associés aux fablabs et aux dynamiques d’apprentissage collectif, ils fonctionnent comme des lieux d’interaction entre sciences et sociétés, contribuant ainsi à la coproduction des savoirs et à l’innovation par l’usager.

Les deux autres contributions explorent la manière dont la recherche s’inscrit directement dans les dynamiques des tiers-lieux. Mathilde Gouteux, Myriem Kadri, Maxime Lecoq et Élodie Requillart analysent le dispositif Cifre en tiers-lieux, mettant en lumière les tensions entre temporalités scientifiques et contraintes opérationnelles. Leur étude révèle que l’urgence d’agir, les modèles économiques précaires et la difficulté d’accès aux financements dédiés à la recherche peuvent limiter l’ancrage des démarches réflexives. De leur côté, Béatrice Maurines et Nicolas Posta s’intéressent aux tiers-lieux nourriciers à travers une approche participative, en examinant leurs rôles dans la transition agroécologique. Ils montrent que ces espaces, encore peu définis, gagnent à être étudiés via des méthodes collaboratives, impliquant une posture réflexive du chercheur. En croisant différentes perspectives, ces contributions mettent en évidence le potentiel des tiers-lieux comme objets d’étude hybrides, à la frontière entre recherche et action, et soulignent la nécessité d’adapter les méthodologies scientifiques, mais également les dispositifs publics de soutien à la recherche, à la réalité de ces dynamiques.

*

Ainsi, loin d’un manifeste ou d’un texte de consensus, ces Cahiers de recherche sont une invitation à la discussion et à l’exploration collective. Ils ouvrent la voie à de nouvelles pistes de recherche et appellent à poursuivre le dialogue entre académiques, acteurs de terrain et décideurs publics. Ils se constituent comme une ressource pour mieux appréhender la place des tiers-lieux dans nos sociétés et leurs perspectives d’avenir. Plus qu’un simple objet d’étude, les tiers-lieux constituent un véritable enjeu de société, nécessitant une approche critique, nuancée et évolutive pour accompagner leur développement de manière éclairée et pertinente.

Comité d’orientation et scientifique

  • Alice Canabate, Chargée de projet – Programme Nouveaux Lieux – Nouveaux Liens à l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, Docteure en Sociologie et chercheure associée au Laboratoire de changement social (LCSP) de l’Université Denis Diderot
  • Laurent Gardin, Maître de conférences en sociologie à l’Université Polytechnique, Co-président de la Chaire Nord-Pas de Calais en Économie sociale et solidaire et soutenabilité des territoires
  • Cécile Gauthier, Chargée de mission recherche – Observatoire de France Tiers-Lieux, Docteure en géographie et urbanisme, chercheuse associée au Laboratoire du Ladyss Paris 1 Panthéon- Sorbonne
  • Mélissa Gentile, Co-Directrice de la Coopérative des tiers-lieux en Nouvelle Aquitaine
  • Matei Gheorghiu, Docteur en Sociologie et membre du comité scientifique du Réseau Français des Fablabs
  • Christine Liefooghe, Maître de Conférence en Géographie à l’Université de Lille au laboratoire TVE
  • Romain Pasquier, Directeur de recherche au CNRS, Laboratoire Arènes – Chaire « Territoires et mutations de l’action publique », Sciences-Po Rennes / Direction de la recherche
  • Rémy Seillier, Directeur général adjoint de France Tiers-Lieux
  • Magali Talandier, Professeure à l’Université Grenoble Alpes, responsable de l’équipe de recherche « Villes et Territoires » et adjointe à la direction du laboratoire Pacte.
  • Isabelle Turmaine, Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
  • Hélène Varlet, Programme de l’ADEME d’actions de recherche concerté « dynamiques sociales et économiques territoriales

Membres contributeurs

  • Martine Azam, Docteure en sociologie, maîtresse de conférence à l’université Toulouse Jean Jaurès, membre du LISST CERS et du collège scientifique de Scool, elle travaille notamment sur les trajectoires artistiques, sphères et processus de reconnaissance, insertion dans les marchés de l’art, les friches créatives, tiers-lieux et l’action collective dans les collectifs alternatifs, les territoires, identités locales.
  • Hugues Bazin, Chercheur indépendant en sciences sociales et fondateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA) et chercheur associé à la MSH Paris-Nord
  • Yann Bergamaschi est fondateur de la Fabrique des santés. Il anime un webinaire mensuel sur le « Faire tiers-lieux en santé » depuis le printemps 2022 et coordonne La Conviviale, un tiers-lieu de santé qu’il a co-fondé à Montreuil (93).
  • Isabelle Berrebi-Hoffmann, Sociologie et Directrice de Recherche au CNRS, au sein du Lise (Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Économique)
  • Raphaël Besson, Docteur en Sciences du territoire – Urbanisme, chercheur associé au Laboratoire PACTE, Directeur du bureau d’études Villes Innovations
  • Etienne Bou Abdo, Doctorant en Aménagement de l’espace et urbanisme à l’Université du Littoral Côte d’Opale et à l’Université Catholique de Louvain
  • Camille Breton, Doctorante en Sociologie Centre Emile Durkheim à l’Université de Bordeaux. Sa thèse financée par le Ministère de la Culture sur les tiers lieux ruraux de Nouvelle-Aquitaine est dirigée par Olivier Chadoin. Elle participe également au programme TiLTeR dirigé par Patrice Tissandier.
  • Julien Brunier est médecin microbiologiste, responsable SSE-RSE et membre actif d’associations travaillant à la transition environnementale en santé. Il enseigne sur les notions de communs en santé à l’École des Hautes Études en Santé Publique.
  • Antoine Burret est sociologue, spécialiste des tiers-lieux. Il a publié la première thèse doctorale ainsi que le premier ouvrage en langue française dédiés à ce concept. Il a contribué à de nombreux tiers-lieux emblématiques et à des réseaux structurants. En novembre 2023, il a publié son dernier ouvrage intitulé Nos tiers-lieux. Défendre les lieux de sociabilité du quotidien.
  • Julie Champagne, Coordinatrice et animatrice au Crefad Loire
  • Nathalie Chauvac, Maître de conférences associée au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l’Université Toulouse Jean Jaurès, et sociologue au sein de la coopérative SCOOL de recherche en sciences humaines et sociales
  • Karen Christensen, est journaliste, éditrice et autrice d’ouvrages notamment « La maison écologique » (Home Ecology, 1989). Son projet principal en ce moment est une réédition augmentée de l’ouvrage de Ray Oldenburg de 1989 : The Great Good Place : Havens and Hangouts at the Heart of Community, qui sortira en juin 2025.
  • Laurence Cloutier, Docteure en sociologie, et ingénieure, elle étudie les questions d’innovation, et les dynamiques des écosystèmes entrepreneuriaux en France et au Québec, dans le cadre de la coopérative de recherche Scool.
  • Isabelle Colombet est médecin, enseignant chercheur indépendante (MCU-PH Université Paris Cité en disponibilité) sur les services de santé et l’organisation des soins.
  • Fanny Cottet, est doctoreure en géographie et urbanisme à l’Université Paris 1, au laboratoire Géographie-cités. Elle a réalisé sa thèse CIFRE à Plateau Urbain. Son travail porte sur l’accès au foncier et à l’immobilier dans les marchés tendus des acteurs de l’ESS et des tiers-lieux.
  • Salomé Cousinié, Doctorante en Sciences Politiques au Laboratoire Triangle à l’Université Lyon 2
  • Céline De Mil est doctorante à l’Université Louis Lumière Lyon 2, au laboratoire Environnement Ville et Société. Elle a réalisé sa thèse CIFRE au sein de l’agence d’architecture Encore Heureux. Son travail porte sur les modalités d’émergence d’espaces relevant de l’alternatif
  • Hervé Defalvard, est maître de conférences HDR en économie au laboratoire Erudite (EA 437) à l’Université Paris Est Marne la Vallée. Ses thématiques de recherche portent sur l’économie sociale et solidaire et les communs sociaux. Il est responsable de la mention de master ESS, de la chaire ESS – UPEM, de la licence pro GOESS et membre du CAG du Réseau interuniversitaire ESS. Il travaille depuis de nombreuses années avec différents tiers-lieux sur les communs et les coopérations territoriales notamment les Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE).
  • Gwenola Drillet, Coordinatrice générale du tiers-lieu de recherche l’Hôtel Pasteur à Rennes
  • Louis Dupuy, Economiste, Chef de projet Economie de la Soutenabilité à l’APESA
  • Ingrid Fasshauer est maîtresse de conférences à l’Université Gustave Eiffel et au laboratoire Dicen-IdF. Elle est l’auteure de plusieurs articles et chapitres d’ouvrages sur les tiers-lieux.
  • Constance Garnier, docteure en sciences de gestion, ancienne déléguée générale du RFFlabs et Responsable Grande Cause Numérique à la Fondation de France.
  • Adrien Gautier, aujourd’hui gérant de Makers & co, après avoir présidé la partie professionnelle du fablab Artilect. Il développe aujourd’hui le Laboratoire Organique de Lustar et est investi dans plusieurs tiers lieux dont le Roselab, et le FIL porté par les Imaginations Fertiles.
  • Pascal Glémain, Maître de conférences en Sciences de Gestion – Management et Economie Sociale et Solidaire, co-fondateur du Laboratoire interdisciplinaire de Recherches en Innovations Sociétales-LiRIS et à l’Université Rennes 2.
  • Mathilde Gouteux, Doctorante Cifre en gestion, Aix Marseille Université, CNRS, LEST, Aix-en-Provence
  • Pauline Juvenez, Docteure en Sciences de l’Éducation (CREN, Université de Nantes, 2021), travailleuse sociale en IMPro et contributrice au réseau régional des Hauts-de-France la Compagnie des Tiers-Lieux. Intérêts : Art / handicap / tiers-lieux / reconnaissance
  • Myriem Kadri Hassani, Doctorante en Cifre en Sociologie au Laboratoire ER 7338 PLEIADE à l’Université Sorbonne Paris Nord et au Laboratoire CLERSE à l’Université de Lille
  • Leïla Kebir, Professeure associée et directrice adjointe à l’Institut de géographie et durabilité à l’Université de Lausanne
  • Amandine Lebrun, Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Côte d’Azur au sein du Laboratoire Transitions Numériques Média Savoirs et Territoires, et coordinatrice du réseau Sud Tiers-Lieux
  • Maxime Lecoq, Doctorant en Sociologie et Anthropologie à l’Ecole des Hautes études en santé publique à Rennes et en Cifre à la coopérative Coop’Eskemm
  • Evelyne Lhoste, Chargée de recherche à l’INRAE et membre du Laboratoire du LISIS, UPEM, Marne La Vallée
  • Christine Liefooghe, Maître de Conférence en Géographie à l’Université de Lille au laboratoire TVES (EA 4477)
  • Matina Magkou, Chercheure associée à l’Universitat Obseta de Catalunya (UOC) et post-doctorante à l’Unviersité Côte d’Azur
  • Meven Marchand Guidevay, Chargé de projets au sein du tiers-lieu de recherche et association PiNG à Nantes
  • Clément Marinos, Maître de Conférence en Economie, membre du Laboratoire d’Econmie et de Gestion de l’Ouest (LEGO – EA2652) Université Bretagne Sud
  • Corinne Martin, Maître de Conférence en Sciences de l’Information et de la Communication au Centre de recherche sur les médiations (Crem) à l’Université de Lorraine
  • Béatrice Maurines, professeure de sociologie, Université Lumière Lyon 2 et membre du Centre Max Weber (UMR 5283), ses recherches portent sur les systèmes agri-alimentaires alternatifs et la réparation des environnements dégradés.
  • Laure Michaud, Doctorante en Géographie et aménagement de l’espace au Laboratoire Habiter à l’Université Reims Champagne-Ardenne
  • Pascal Nicolas-Le Strat, Sociologue, professeur en sciences de l’éducation, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, responsable de « Territoires en expérience(s) » (Campus Condorcet, La Plaine Saint-Denis)
  • Jean-Yves Ottmann, Docteur en Sciences de Gestion, chercheur associé au Laboratoire DRM Equipe Management & Organisation à l’Université Paris-Dauphine, consultant et enseignant du supérieur
  • Lucile Ottolini, Docteure en Sociologie, Psychologue clinicienne, co-fondatrice du tiers-lieu de santé Odile en Bonne Santé, Chercheure associée au Lisis
  • Emilie Pamart, Maître de Conférence en Sciences de l’Information et de la Communication au Centre Norbert Elias à l’Université d’Avignon
  • Maud Pelissier, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication au Laboratoire IMSIC-Toulon, Ingémédia, à l’Université de Toulon
  • Nicolas Posta, doctorant en sociologie à l’Université Lumière Lyon 2 et membre du Centre Max Weber (UMR 5283), ses travaux portent sur les enjeux de transition agroécologique de la viticulture en Vallée du Rhône et les alternatives agricoles.
  • Fabrice Raffin, sociologue, maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne au Laboratoire Habiter le Monde. Il est l’auteur de l’ouvrage Berlin, Genève, Poitiers – Friches industrielles – Un monde culturel européen en mutation (2007), Editions l’Harmattan et co-auteur des ouvrages (Un) Abécédaire des Friches (2023) – (coordonné par M.P. Bouchaudy et F. Lextrait), Editions Sens et Tonka ; Factories of the imagination (2000, (coordonné par F. Bordage) – Ed. de l’Imprimeur.
  • Elodie Requillart, Doctorante Cifre en géographie et esthétique, Textes et Culture, Université d’Artois
  • Emmanuel Rivat, Docteur en Philosophie et Sciences Politiques et co-fondateur de l’Agence Phare
  • Mathias Rouet, Directeur des études au sein de la Coopérative Plateau Urbain
  • Antoine Ruiz Scorletti, Historien, et spécialiste de la communication par ses formations initiales, il a participé à de nombreuses enquêtes (recensement France Tiers-Lieux, questionnaires livre Blanc RFFLabs, questionnaires universitaires). Il est aujourd’hui également à  la tête du Roselab après l’avoir co-fondé.
  • Amélie Téhel, Docteure en Sciences de l’Information et de la Communication et post-doctorante à l’Institut d’Etudes Politiques de Rennes
  • Patrice Tissandier est géographe, enseignant-chercheur à l’université Bordeaux Montaigne et à l’UMR PASSAGES. Il mène actuellement le programme de recherche “TiLTeR : Tiers-lieux, territoires et réseaux”, financé par le Région Nouvelle-Aquitaine, visant à investiguer l’articulation entre proximité spatiale et réticulaire patrice.tissandier@cnrs.fr
  • Frédéric Wallet, Co-Directeur du programme de recherche TETRAE à l’INRAE

Bibliographie

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  • Azam, M., Chauvac, N., & Cloutier, L. (2015). Quand un tiers-lieu devient multiple. Chronique d’une hybridation. Recherches sociologiques et anthropologiques, 46(2), Article 2. https://doi.org/10.4000/rsa.1535
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