Pensé comme inconditionnel, l’accueil en tiers-lieu solidaire se trouve soumis à des formes de régulation qui peuvent en atténuer la portée. La formalisation de règles de vie, qui émergent en réaction à des situations conflictuelles ou qui émanent du champ professionnel de l’action sociale, peuvent alors être perçues comme des limites à leur hospitalité. Comment ces limites sont-elles vécues par les tiers-lieux solidaires ?
Face à l’aggravation de la précarité et des inégalités sociales en France, il est tentant de voir dans les tiers-lieux un modèle facilitant une sortie de crise. Les tiers-lieux semblent d’ailleurs accueillir quotidiennement un nombre non négligeable de personnes en situation de vulnérabilité https://observatoire.francetierslieux.fr/donnees/, rubrique “Publics”. Si la formule “tiers-lieu solidaire” est parfois considérée comme un pléonasme, nous utilisons sciemment cette dénomination pour marquer l’intervention de ces espaces hybrides dans le champ professionnel et politique que constitue la solidarité. Des structures historiques de l’action sociale en France se sont en effet progressivement emparées de ces dynamiques expérimentales, à l’instar d’Aurore (Les Grands Voisins, les Cinq Toits, les Amarres…), de La Croix Rouge (La Marmite, Le Village Solidaire) ou encore d’Emmaüs (La Pointe Emmaüs). Ces espaces se trouvent alors à la croisée de pratiques professionnelles et d’engagements citoyens. Ils cherchent à favoriser une mixité des publics tout en assurant la continuité de leurs missions d’action sociale. L’expérimentation de nouveaux usages et méthodes de travail visent notamment à changer le regard sur les personnes vulnérables et à améliorer l’acceptabilité de ces dispositifs parfois assez mal accueillis Voir par exemple les vagues de protestations, parfois accompagnées d’actions violentes, qui ont suivi l’implantation du centre d’hébergement d’urgence La Promesse de l’aube dans le 16e arrondissement de Paris ou le projet de CADA à Saint Brévin les Pins.. Ces alliances entre tiers-lieux et action sociale posent de manière délicate la question de la capacité d’hospitalité de ces tiers-lieux solidaires.
Entre tiers-lieux et structures sociales, des divergences sur l’inconditionnalité de l’accueil
Dans la rhétorique tiers-lieu, le principe d’accueil inconditionnel sous-tend un engagement d’hospitalité, et promet un accueil digne à toute personne qui en passe le seuil, indépendamment de son identité et de sa situation. Dans un article paru en 2023 sur l’Observatoire des tiers-lieux, Camille Breton montre déjà les limites du caractère “inconditionnel” de l’accueil en tiers-lieu. Elle y expose la manière dont des frontières symboliques, des fractures sémantiques, ou encore des bâtiments qui ne répondent pas aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées créent des limites techniques et symboliques à l’inconditionnalité de l’accueil. Les aléas des contextes sociaux confrontent aussi parfois les tiers-lieux aux limites de leur capacité d’accueil. Lorsque les lieux font face à des hausses notables de la fréquentation, la qualité de l’accueil s’en ressent rapidement. Le vœu d’hospitalité se trouve alors soumis à rude épreuve. Les espaces sont vite saturés, les équipes sont mises sous tension, et l’accès au lieu et aux services doit parfois être régulé (accès sur inscription, distribution de tickets). D’ouvert sans condition, l’accès au lieu devient concurrentiel et de cette concurrence naissent des tensions et disputes.
Dans le champ social, la notion d’ouverture inconditionnelle, définie dans le plan d’action en faveur du travail social et du développement social dans le cadre des États généraux du travail social (EFTS) de 2015, est une mesure visant à lutter contre le non-recours et à favoriser l’accès aux droits. Il s’agit d’un droit à bénéficier d’un accompagnement répondant à ses besoins, et ce pour autant que les dispositifs en capacité de le fournir soit en nombre suffisant. Et chacun sait que la promesse exprimée par deux Présidents de la République de mettre fin au sans-abrisme ne s’est pas réalisée ce qui rend par nature caduque cette inconditionnalité qui est un objectif assez éloigné de la réalité observée. En outre, quand bien même les capacités d’accueil correspondaient aux besoins, dans une logique de parcours et de spécialisation de l’accueil, ce principe ne se traduit pas par la possibilité d’accéder et de se maintenir, pour les personnes, dans le dispositif de leur choix.
Ainsi, le principe d’inconditionnalité présente des divergences d’interprétation entre tiers-lieux et structures sociales, et dans les deux cas il se heurte à de nombreuses limites. Comment cette dissonance est-elle vécue concrètement dans les tiers-lieux solidaires ?
L’accueil inconditionnel des tiers-lieux à l’épreuve des normes de l’action sociale
Les structures présentes au sein des tiers-lieux solidaires comme les Cinq toits portés par Aurore et Plateau Urbain ont leur propre logique en matière d’”admission” et de possibilité pour les personnes, qui y sont hébergées et accompagnées, d’y rester. Ces services sont en effet régis par des textes qui prévoient de manière précise les modalités et les critères d’admission des personnes, lesquelles sont orientées par d’autres services – Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO) pour les structures relevant de l’Accueil Hébergement Insertion (AHI) et Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFFI) pour celles relevant du Dispositif National d’Accueil (DNA). De ce fait, quand bien même elles le souhaiteraient, ces structures ne sont pas autorisées à accueillir directement des personnes qui se présenteraient et cela même si leur situation administrative et sociale correspond aux critères d’admission. Ceci afin de “fluidifier” les parcours et éviter que les équipes “choisissent” les personnes qu’elles accompagnent au risque que certains restent durablement sans solution. De la même façon, la durée de séjour des personnes ne relève pas de l’association gestionnaire mais de critères fixés par des textes en fonction de l’évolution de la situation des personnes accueillies. Pour les services relevant du DNA par exemple, une personne déboutée de sa demande après un recours à la Cour nationale du droit d’asile ne dispose que d’un mois (renouvelable une fois) pour quitter le dispositif. Au-delà de ce délai, elle est considérée par les services de l’État comme en présence indue et le gestionnaire se doit de demander un référé en mesure utile afin d’obtenir le concours de la force publique pour faire sortir la personne qui refuserait de quitter la structure.
Pour les structures d’action sociale occupantes d’un tiers-lieu solidaire, il y a alors un écart complexe à vivre entre leur pratique professionnelle nécessitant des décisions à mettre en œuvre vis-à-vis des personnes accueillies et le projet global du tiers-lieu. C’est d’autant plus épineux que ces structures exercent sous le regard des autres occupants du tiers-lieu, qui ont parfois noué des relations amicales avec les personnes hébergées, à l’occasion de moments conviviaux qui sont l’ADN de ces lieux. Ces décisions qui relèvent de contraintes réglementaires peuvent susciter l’incompréhension, voire la désapprobation de la part des autres occupants éloignés des logiques de l’action sociale et du rôle de ces dispositifs dans une politique globale. Un important travail a été mené par les chercheuses Izabel Galvão et Elena Hoover sur les Cinq toits (Paris) https://communemesure.fr/wp-content/uploads/2024/07/Bilan-des-Cinq-Toits-5.1-3-1. au sein duquel “cohabitaient” trois centres d’hébergement gérés par Aurore, trente-huit structures de l’économie sociale et solidaire et trois interfaces d’ouverture au grand public avec des ateliers partagés, un restaurant (la table du Recho), un pôle vélo. Ces recherches montrent que, sans être profondément transformé, le travail d’accompagnement est toutefois “dilué” : il se trouve réparti (formellement ou non) entre un plus grand nombre d’acteurs, et “exposé” au regard de ces acteurs dont les références et cultures professionnelles sont différentes. Cette reconfiguration crée ce qu’Izabel Galvão et Elena Hoover ont nommé “une éthique de l’inconfort” qui modifie les relations aux “usagers”.
Une “éthique de l’inconfort” qui améliore l’accueil sans pour autant remettre en cause les rapports de pouvoir
Dans le cadre d’un mémoire Lamaure, Agnès. 2021. Dans quelle mesure les tiers-lieux à vocation sociale transforment-ils les pratiques du travail social ? L’exemple des Grands Voisins et des Cinq Toits. Mémoire de Master 2 en gestion des entreprises sociales et solidaires. Créteil, IAE Gustave-Eiffel., Agnès Lamaure interroge la capacité de ces espaces à modifier la pratique du travail social telle qu’elle s’exerce dans des espaces plus classiques et montre qu’ils réduisent l’asymétrie des relations. Izabel Galvão et Elena Hoover notent également que la participation des usagers et des membres des équipes à des temps conviviaux peut changer la perception des travailleurs sociaux sur les personnes et sont aussi de nature à changer la relation d’accompagnement. Dans les entretiens que nous avons menés Cet article s’appuie sur une étude postdoctorale conduite par Amélie Tehel sous la coordination de Romain Pasquier et d’Armelle de Guibert, financée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, est menée au sein de la Chaire Territoires et Mutations de l’Action Publique (TMAP) à Sciences Po Rennes / Laboratoire Arènes (UMR6051). Cette étude a donné lieu à une enquête qualitative au sein de tiers-lieux solidaires en France et à l’international. auprès des usagers des Amarres (Paris), tiers-lieu solidaire co-porté par Aurore et Yes we camp, il apparaît que l’accueil dans ces tiers-lieux semble être jugé meilleur par les usagers et usagères que dans d’autres espaces d’action sociale offrant des services similaires. Une usagère aux Amarres compare ainsi la qualité d’accueil de plusieurs accueils de jour : « Aurore quand c’était fermé, je partais dans un autre centre les weekends et franchement c’est différent. Je ne me sentais pas à l’aise comme j’étais à l’aise ici, ce n’était pas le même accueil, ce n’était pas la même ambiance. C’est normal que dans chaque endroit, il y a des personnes qui sont gentilles, d’autres moins. Mais ici tout le monde est pareil. En fait, hommes et femmes, ils sont tous pareils, ils sont tous accueillants de… comment dire… de la cheffe au plus bas. » Plus familier, plus horizontal, le cadre d’exercice du travail social se trouve modifié. Cela tend selon nous à montrer que la vision de l’hospitalité promue par la culture tiers-lieu “infuse” dans la pratique de l’action sociale et concourt à améliorer la qualité d’accueil des usagers de ces dispositifs.
Si dans les tiers-lieux étudiés les relations entre les travailleurs sociaux et les personnes accompagnées sont plus informelles et plus horizontales, le rapport de pouvoir ne disparaît pas.
Il n’en reste pas moins que les règles particulières qui régissent ces dispositifs continuent de s’appliquer. Cette réglementation et l’obligation de les faire respecter se heurte aux usages plus informels des tiers-lieux. Elle confronte également les collectifs à la contrainte et à la sanction, pourtant peu en phase avec l’esprit tiers-lieu tel qu’il se présente de manière idéalisée. Si dans les tiers lieux étudiés les relations entre les travailleurs sociaux et les personnes accompagnées sont plus informelles et plus horizontales, le rapport de pouvoir ne disparaît pas. Il s’invisibilise partiellement et contextuellement, mais refait surface lorsque la nécessité s’en fait sentir. C’est notamment le cas lorsque les règles de vie sont transgressées. Les chefs de service et équipes de coordination reprennent alors l’ascendant, doivent « jouer au gendarme ».
Des chartes pour définir les conditions de l’hospitalité
Au-delà du vœu d’hospitalité des tiers-lieux, il importe aux équipes des lieux que les usagers – et notamment lorsqu’ils sont en situation de vulnérabilité – puissent s’y sentir à l’abri. Si les usages du tiers-lieu sont plus permissifs que dans d’autres espaces d’action sociale, cette souplesse exige en retour une relation de confiance et un respect mutuel entre l’ensemble des acteurs du lieu. L’expérience de certains lieux montre que les ententes tacites tiennent difficilement dans le temps, ce qui conduit les collectifs à formaliser leurs propres règles de vie. Dès lors, certains lieux se dotent de chartes d’usages, de règles ou de codes de vie, qui sont affichées ou distribuées dans le lieu. On les trouve rédigées sur des documents internes diffusés aux occupant·es (règlements intérieurs) ou affichées sur les murs à destination de toutes et tous. Passer la porte du lieu vaut donc acceptation tacite de ces règles de vie, qui rappellent ce qu’il est possible de faire dans cet espace, et posent les limites des comportements qui sont ou non tolérés. Ces règles, conformément au principe de concertation des tiers-lieux solidaires, sont définies en collectif et peuvent être soumises à renégociation. Au Bâtiment 7 (Montréal), après plus de cinq années d’ouverture, les processus internes de gouvernance et d’organisation ont été retravaillés collectivement et diffusés au sein de la communauté de membres et de visiteurs. Le Bâtiment 7 propose ainsi un « code de vie » précis, articulé autour de dix principes qui sont les suivants :
- Prendre soin de soi
- S’assurer que les intentions sont claires et comprises
- Approcher les enfants comme des apprenants
- Si quelqu’un est en détresse ou dans une situation difficile, aller le voir et rester en sa compagnie
- Accepter la différence et faire preuve d’ouverture
- Éviter de poser des questions intrusives
- Éviter de partager de l’information sur les autres imprudemment ou sans leur consentement
- Éviter d’insister
- Se rappeler que tout le monde est en train d’apprendre
Le code de vie est affiché dès l’entrée, et rappelé à plusieurs reprises sur des affichages dans le bâtiment. Dans la version distribuée aux membres, une annexe explique également pourquoi ce code de vie a été mis en place. Ce protocole engage une responsabilité collective dans le vivre ensemble et se veut aussi un moyen de lutter contre les oppressions systémiques. Être membre, c’est s’engager à respecter ce code de vie. En cas d’entorse à ce code, une seconde procédure est mise en place pour gérer la situation. Loin de constituer une privation de liberté, la formalisation concertée de ces règles vise à garantir que le tiers-lieu reste un espace où chacun puisse se sentir respecté et en sécurité. Les règles de vie présentées en photos reconnaissent aussi le droit aux usager et usagères (mais par extension à tous les publics) d’exprimer leur fragilité. « Je ne suis pas seul·e, je peux demander de l’aide et en apporter », précise ainsi la charte du BAM (Rennes). Cet affichage formel vaut aussi pour engagement : il affirme que ce lieu peut apporter une assistance ; il assure que les valeurs du lieu rejettent toute forme de discrimination ; il certifie que tout le monde doit s’y sentir bienvenu et y recevoir un accueil digne. En somme, ces règles définissent les conditions de l’hospitalité du lieu et les devoirs de réciprocité des usagers. À l’Hôtel Pasteur (Rennes), on rappelle d’ailleurs que le terme “hôte” est un énantiosème, un terme dont la polysémie implique un sens et son contraire. L’hôte est celui qui est reçu mais aussi celui qui reçoit. À l’Hôtel Pasteur, l’accueil se fait en réciprocité : être accueilli nous place dans la posture d’accueillir.
Les acteurs des tiers-lieux mal préparés face à l’émergence du conflit ?
Implicitement, l’ensemble de ces règles signale que toute transgression engendre des conséquences. Dans les faits, la procédure (formelle ou non) qui s’enclenche en cas de transgression est souvent graduée, et privilégie la démarche de médiation. Mais alors que le tiers-lieu tente de maintenir un environnement convivial et hospitalier, la sanction qu’appelle la transgression des règles de vie semble difficile à mettre en œuvre. L’acte symbolique (et concret) de « mettre à la porte » un occupant ou un usager qui a dérogé aux règles collectives est un geste fort. Les équipes de coordination semblent parfois avoir du mal à l’assumer. Ces règles de vie ont pourtant vocation à limiter autant que possible les situations conflictuelles. Elles cherchent du moins à les anticiper, pour mieux y faire face lorsqu’elles surgissent, ce qui arrive presque inévitablement. Le quotidien du tiers-lieu reste émaillé de situations frictionnelles, qui, sans mettre en péril la survie du projet, insécurisent toutefois – ponctuellement ou durablement – le collectif.
La réaction du lieu à l’irruption du conflit dépend pour beaucoup du degré de gravité de la situation. Nos observations ont relevé plusieurs situations de violence, allant de disputes sonores à des altercations physiques. Ces débordements trouvent un terreau fertile dans la fragilité des situations sociales : sentiment d’impasse, crises suicidaires, prise de stupéfiants, provoquent des réactions inattendues. La souffrance individuelle qui s’exprime hors des conventions sociales est déstabilisante. La détresse des personnes est parfois bien connue des équipes, et cette relation de proximité semble augmenter le seuil de tolérance des équipes. Mais dès lors où la manière dont s’exprime cette souffrance empiète sur la vie commune du lieu, le seuil de tolérance atteint sa limite. Par respect pour le bien-être collectif, et pour la sécurité de l’ensemble des usager.es, le tiers-lieu atteint la limite de ce qu’il peut accepter.
Malgré des processus formels ou des réactions informelles, il est souvent du ressort des équipes de coordination de s’emparer de la gestion de crise. Les observations montrent qu’il est parfois difficile pour celles-ci d’endosser ce rôle de régulation, d’assumer d’être à la fois celui ou celle qui impulse, qui entretient la convivialité, et celui ou celle qui pose les limites, dit « non », voire sanctionne. Intervenir lorsque surgit la crise implique d’assumer une posture d’autorité avec laquelle certaines personnes se révèlent peu à l’aise. Alors que les efforts se portent sur une horizontalisation des relations, le conflit et sa prise en charge ont tendance à rétablir un fonctionnement vertical. Le manque de formation peut également mettre en difficulté les équipes professionnelles qui sont témoins des situations de conflit et/ou de violence : comment réagir en cas d’altercation physique ? Comment apaiser la situation, quel protocole suivre ?
Dans l’organisation de son vivre ensemble, le tiers-lieu solidaire avance donc sur un fil tendu. Il affirme un engagement fort, celui de s’ouvrir à toutes et tous, tout en modulant les conditions d’accès. Il tente, sans imposer, d’encourager chacun et chacune à se saisir de cet espace, pour en faire un lieu de développement de la capacité individuelle et collective à agir sur le monde. Cet engagement d’hospitalité se heurte néanmoins encore aux cadres réglementaires de l’exercice des structures relevant de l’action sociale, ainsi qu’à la difficulté d’accompagner les personnes en très grande précarité sans formation ni outillage adéquat. L’hospitalité se heurte aussi aux limites de la mise à l’abri des personnes. Elle exige une forme de dissonance, parfois difficilement acceptable, entre des règles et des usages, entre des valeurs, entre des visions divergentes. L’hospitalité en tiers-lieu est un ouvrage qui ne quitte pas son métier.
Cet article est publié en Licence Ouverte 2.0 afin d’en favoriser l’essaimage et la mise en discussion.