Le télétravail conduit à réimaginer les espaces de travail, et le tiers-lieu s’inscrit dans cette dynamique. Malgré une mise en place marginale du télétravail, le tiers-lieu constitue une opportunité, pour les salariés comme les entreprises. Découvrez les résultats du premier Baromètre du télétravail en tiers-lieux, réalisé par l’IFOP et France Tiers-Lieux, en partenariat avec l’Association Nationale des Tiers-Lieux – dans la continuité des travaux du groupe de travail « Télétravail » et de la publication du guide “Télétravail en tiers-lieux” – et avec le soutien de l’ANCT et du Ministère du Travail.
Lire le baromètreLa crise sanitaire a conduit à une généralisation du télétravail depuis le domicile ou d’autres lieux, ouvrant le champ des possibles en termes d’organisation de l’espace du travail. C’est le mode « hybride » – combinant télétravail et présence sur site – qui semble avoir été adopté. Si la pratique évolue, c’est plutôt sur son intensité, sans remise en cause de cette organisation du travail. En parallèle, les attentes des salariés ont évolué. Récemment encore, une étude Ifop pour Freelance menée auprès de cadres du privé démontrait que, pour 19 % d’entre eux, le télétravail constituerait un des enjeux les plus importants dans les cinq années à venir. Un score important pour une organisation du travail assez récente finalement Etude Ifop pour Freelance.com, menée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population cadre du privé âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée, secteur d’activité) après stratification par région. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 13 février 2024. https://www.ifop.com/publication/barometre-des-cadres-du-prive-et-les-nouvelles-formes-de-travail-vague-6/.
Cette sortie de l’équation « travail = présence sur site » a ouvert une brèche qui amène également à repenser les espaces autres que l’entreprise ou le domicile, depuis lesquels les collaborateurs peuvent travailler. Les espaces de coworking, et plus largement les tiers-lieux n’ont pas attendu la crise sanitaire pour émerger (on comptait 1 800 tiers-lieux en 2018, et 3 500 en 2023 selon les données de France Tiers-Lieux Observatoire des Tiers lieux, https://francetierslieux.fr/wp-content/uploads/2023/09/FRANCE_TIERS_LIEUX_CHIFFRES_2023_vdef-pdf.jpg ), mais le développement de la pratique du télétravail aurait pu créer un appel d’air.
Pour les salariés, il n’y a plus de retour en arrière possible sur la pratique du télétravail. Côté entreprises, le sujet peine à arriver pleinement à maturité.
Dans ce cadre, France Tiers-Lieux a voulu, avec l’Ifop, creuser la thématique auprès des entreprises de 10 salariés ou plus. En mars 2024, 404 dirigeants d’entreprises, directeurs ou chargés de ressources humaines ont été amenés à se prononcer sur leur politique de télétravail, leur connaissance et la pratique du télétravail en tiers-lieux. Si les tiers-lieux ne s’intègrent pas encore pleinement à la culture des entreprises, l’origine de cette hésitation semble s’ancrer dans une méconnaissance de ce concept et une généralisation encore difficile du télétravail.
Un télétravail qui s’exerce dans une minorité d’entreprises, dans un cadre encore majoritairement informel, et de manière mesurée
Un premier constat se dresse sans appel : le télétravail n’est pas généralisé à l’ensemble des entreprises de 10 salariés et plus. Trois ans après son adoption à marche forcée, en raison de la crise sanitaire, près de quatre entreprises sur dix composées de dix salariés ou plus, autorisent l’ensemble ou une partie de leurs salariés à télétravailler (38 %). Et seules 12 % le proposent à tous leurs collaborateurs. C’est un constat que dresse également une étude Ifop datée de mars 2024 : 31% des salariés télétravaillent en 2024.
La pratique du télétravail est très hétérogène selon les secteurs. Sans grande surprise, le secteur des services est bien plus ouvert à la question (50 % des entreprises y proposent du télétravail), alors que cette proportion chute à 24 % dans le BTP. Au-delà des résistances liées à l’acculturation des entreprises, qui peuvent toucher toutes les structures quelque soit leur taille, il se cache derrière le secteur une autre variable explicative : la nature du métier. En effet, de nombreuses professions ne peuvent se prêter à cette organisation du travail : les métiers manuels, les travailleurs de terrain, en contact avec du public, etc… Des métiers qu’on retrouve davantage dans certains secteurs, comme le secteur de la construction par exemple.

Cette étude apporte une autre donnée de cadrage importante : parmi les entreprises qui proposent du télétravail, depuis le domicile ou ailleurs, il s’accompagne d’une charte ou d’un accord collectif dans seulement 38 % des cas. La mise en place du télétravail reste peu formalisée. C’est encore davantage le cas dans les plus petites structures, qui n’ont pas forcément de services dédiés à la gestion des ressources humaines et donc à la création de ces chartes ou accords.
Coworking et tiers-lieu, des concepts encore inégalement intégrés chez les dirigeants et directeurs des ressources humaines
La notion de coworking a bien été appréhendée par les dirigeants d’entreprises et directeurs des ressources humaines interrogés. 62 % connaissent la notion, et près de la moitié voit précisément de quoi il s’agit (49 %). La notion est davantage connue par les entreprises qui font du télétravail – le coworking reste fortement associé à cet univers de pratiques. Cependant, une majorité des entreprises qui n’autorisent pas le télétravail connaît cette notion (56 %), signe qu’elle s’est globalement bien implantée dans les mentalités au global.
La tendance est différente avec le concept de tiers-lieu. En effet, sa notoriété est plus faible (30 %), même chez les entreprises plus sensibles à ces questions. La connaissance de cette notion n’évolue pas de manière significative entre les entreprises où le télétravail est autorisé et celles où cela n’est pas le cas.
Ainsi, 66 % des entreprises de 10 salariés et plus sont familières avec au moins une de ces deux notions (coworking ou tiers-lieu). C’est davantage le cas pour les entreprises où le télétravail fait partie des pratiques (74 %) et a fortiori celles qui ont mis en place une charte ou un accord de télétravail (80 %), signe que la pratique du télétravail conduit à une meilleure connaissance des lieux, autres que le domicile, où peuvent se dérouler le télétravail.
La qualité du niveau de connaissances constitue une autre grille de lecture. Il se dessine une logique assez binaire sur ce sujet : on retrouve d’un côté les entreprises qui maîtrisent déjà la notion, de l’autre celles qui n’en ont jamais entendu parler. En effet, une proportion assez faible d’entreprises connaît seulement de nom ces notions, sans voir précisément de quoi il s’agit. Dans le détail, 13 % des dirigeants ou des directeurs des ressources humaines ont seulement entendu parler de coworking contre 49 % qui voient précisément de quoi il s’agit. Le constat est sensiblement similaire pour le tiers-lieu : 9 % ne parviennent pas à la situer précisément contre 21 % qui déclarent voir clairement de quoi il s’agit. Schématiquement, nous avons d’un côté, les avertis, acculturés au télétravail et donc aux différents lieux de travail, et de l’autre, des néophytes, pour qui la question même du télétravail ne se pose pas.
Cela questionne sur la stratégie de communication à mettre en place pour faire gagner en notoriété ces nouvelles organisations du travail.

Le télétravail reste très largement confiné au domicile, marquant une réticence des entreprises à s’ouvrir à d’autres modalités d’exercice du télétravail
Dans l’esprit des dirigeants et directeurs des ressources humaines, le télétravail rime le plus souvent avec domicile. Il a déjà été complexe par endroit de convaincre qu’il était possible de travailler depuis chez soi – avec toute la réorganisation que cela implique, tant en matériel qu’en méthode de management -, si bien que la possibilité de travailler dans un lieu tiers – ou un “tiers-lieu” dans le cas qui nous intéresse – est un sujet encore assez neuf, faiblement identifié par les personnes interrogées.
Lorsque l’on reprécise le sens des concepts de tiers-lieu et de coworking, afin de mettre tout le monde au même niveau de connaissance,, il apparaît que seules 18 % des entreprises de 10 salariés ou plus qui autorisent déjà le télétravail permettent à leurs salariés de télétravailler ailleurs que depuis le domicile. Ces 18 % regroupent le travail depuis tout autre lieu : une résidence secondaire, un café, un tiers-lieu, etc…
On observe de fortes disparités de mise en place selon la taille de l’entreprise. En effet, les plus petites entreprises, souvent plus flexibles – probablement du fait d’une organisation plus simple –, autorisent davantage le télétravail dans d’autres lieux (28 % des entreprises de 10 à 19 salariés).
On constate également, sans surprise, que les entreprises les plus familières du télétravail ont tendance à se montrer plus ouvertes à la tenue du télétravail dans d’autres lieux que le domicile. Les entreprises du secteur des services se démarquent ainsi sur ce point : 28 % autorisent le télétravail dans d’autres lieux. C’est également le cas dans les entreprises où la pratique du télétravail est massivement adoptée (25 % des entreprises où tous les salariés font du télétravail).
La formalisation d’une charte d’encadrement du télétravail semble favoriser la pratique du télétravail ailleurs qu’à domicile (27 %).

La mention d’espaces de coworking ou de tiers-lieux dans les chartes de télétravail est marginale aujourd’hui
L’étude met en lumière un manque de maturité et de formalisation de la pratique du télétravail en espaces de coworking ou en tiers-lieux, dans la continuité de ce qu’on constate avec le télétravail dans son ensemble. Parmi les entreprises qui possèdent une charte de télétravail – déjà minoritaires – le coworking et le tiers-lieu sont encore très peu explicitement mentionnés (12 %).

Les entreprises paraissent réticentes, en l’état, à s’ouvrir à de nouveaux lieux de travail. Parmi les entreprises de 10 salariés ou plus autorisant le télétravail depuis le domicile, 13% se disent intéressées pour ouvrir la possibilité au télétravail en tiers-lieu.

Dans un contexte où la mise en place du télétravail, depuis le domicile ou ailleurs, est récente et minoritaire, et où le travail est pensé dans les locaux de l’entreprise voire, plus marginalement, depuis le domicile, le concept de tiers-lieu peine encore à se faire une place. Pourtant, les dirigeants d’entreprises et responsables des ressources humaines, tout comme les salariés, sont sensibles aux avantages du télétravail, même si le sujet n’est pas toujours mature.
Le télétravail bénéficie d’une image positive auprès des entreprises
Si les entreprises n’ont pas massivement adopté le télétravail – principalement en raison d’une nature de l’activité incompatible avec cette organisation du travail on le rappelle – elles s’accordent volontiers sur les avantages liés à celui-ci, que ce soit à domicile ou en tiers-lieux. 96 % des dirigeants et directeurs des ressources humaines d’entreprises de 10 salariés ou plus lui reconnaissent au moins un avantage. Les principaux avantages mentionnés sont : le temps économisé dans les transports (89 %) et le respect de l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle (78 %). Ils sont encore 68 % à estimer que les salariés en télétravail sont moins stressés. Cependant, ils ne sont plus que 52 % à reconnaître que le télétravail entraîne un gain de productivité, signe que le télétravail, qu’il se pratique à domicile ou en tiers-lieu, ne fait pas encore tout à fait l’unanimité. Une méfiance qui se heurte toutefois aux études réalisées sur le terrain : une récente étude du cabinet Asterès et du Think Tank du Flex Office établit à 16% le gain de productivité ressenti par les coworkers Etude Asterès pour le Think Tank du Flex Office, réalisé en ligne auprès de 540 coworkers, à l’automne 2023. https://asteres.fr/site/wp-content/uploads/2023/12/ASTERES-coworking-Gain-productivite-bien-etre-071223.pdf.
Pourtant, les entreprises sont intéressées par les possibilités qu’offrent les espaces de coworking et les tiers-lieux, en dehors des prestations liées au télétravail
Les prestations offertes par ce type d’espaces (coworking et tiers-lieux) dépassent le cadre seul du télétravail, et intéressent davantage les entreprises. Ces espaces convainquent quand ils sont perçus comme un prolongement de l’entreprise pour accueillir des initiatives plus ponctuelles. Mais, ces occasions peuvent également servir de porte d’entrée, permettant à des néophytes de se familiariser avec ces nouveaux espaces de travail et d’entraide.
Dans le cadre de cette étude, nous avons testé l’intérêt d’une série d’initiatives et de services mis en place par des tiers-lieux : hackathon Événement au cours duquel des développeurs se réunissent sur une durée limitée, pour réaliser un projet de programmation informatique, location d’espaces, mise à disposition d’outils et de machines, … Finalement, 55 % des entreprises interrogées sont intéressées par l’une des initiatives testées, ou l’ont déjà mise en place (31 % en ont mis en place au moins une). C’est davantage le cas des entreprises les plus grandes (60 % des entreprises de 50 salariés et plus).
Trois activités se démarquent auprès des entreprises : la formation des salariés sur des thématiques transverses (33 % intéressées dont 13 % l’ont déjà fait), la location d’espace pour un évènement (32 % intéressées dont 12 % l’ont déjà fait) et la mise à disposition d’outils et de machines (28 % intéressées dont 13 % l’ont déjà fait).
Le télétravail, une composante qui occupe une place centrale dans les attentes des salariés, qui priorisent l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle
Si les entreprises peuvent émettre des réserves quant aux avantages du télétravail, le constat est bien différent auprès des salariés. Pour eux, le télétravail est en passe de devenir un droit, un critère incontournable au moment de rejoindre une entreprise. Si on prend de la hauteur par rapport aux actualités récentes – au moment de l’écriture de cet article, Amazon faisait les gros titres en rappelant au bureau l’ensemble de ces salariés – nous observons que les chiffres du télétravail restent stables. Selon l’INSEE, si la pratique du télétravail est en mutation, nous sommes loin d’un abandon pur et simple. En réalité, c’est plutôt l’adoption d’un mode de travail hybride : les salariés partagent davantage leur temps entre présence sur site et télétravail Pénicaud, E. (2024, 13 mars). Une photographie du marché du travail en 2023. INSEE. https://www.insee.fr/fr/statistiques/7936590.
La crise sanitaire a eu pour effet de déloger le travail de la place centrale qu’il occupait chez les Français. Les salariés souhaitent trouver un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. C’est le constat que fait la récente étude Ifop pour Freelance Op.cit Etude Ifop pour Freelance.com, menée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population cadre du privé âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 13 février 2024 : le critère le plus susceptible de permettre de s’épanouir professionnellement, c’est l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, devant même l’utilité et le sens conféré à son travail.
Bien que le télétravail soulève des questions légitimes sur le droit à la déconnexion, il fait aujourd’hui partie des éléments qui, aux yeux des salariés, participent à cet équilibre, en limitant les déplacements, en redonnant une forme d’autonomie…
Entre 2020 et 2023, la possibilité de télétravailler est devenue un critère de choix encore plus central pour le prochain poste des travailleurs franciliens, passant de 66 % à 79 % Etude menée par l’Ifop pour Société Foncière Lyonnaise, auprès d’un échantillon de 1 300 salariés représentatifs de l’ensemble des salariés franciliens (Paris et petite couronne) travaillant dans un bureau au sein d’entreprises (hors administration et service public) comptant plus de 10 salariés par questionnaire auto-administré en ligne du 24 avril au 16 mai 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas..
L’essayer c’est l’adopter ? Pour les salariés qui font du télétravail, le constat est sans appel. Les avantages du télétravail sont reconnus : facilité pour atteindre leurs objectifs (76 %), efficacité et productivité (77 %), autonomie (86 %), engagement accru dans le travail (70 %), conciliation entre vie professionnelle et personnelle (79 %) Etude Ifop pour la Fondation Jean Jaurès, menée auprès d’un échantillon de 548 actifs exerçant actuellement un emploi, issu d’un échantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, par questionnaire auto-administré du 21 au 27 septembre 2021. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas.. C’est là que se dessine une rupture entre les entreprises, parfois plus réservées sur cette organisation, et des salariés qui en sont largement satisfaits.
Le tiers-lieu, pour les salariés comme les entreprises, un compromis entre autonomie dans l’organisation du travail et mise à disposition de matériels et d’espaces d’échanges
Et le tiers-lieu dans tout ça ? Si on écoute les utilisateurs de tiers-lieux néo-aquitains, le tiers-lieu facilite l’articulation vie personnelle et vie professionnelle (80 %). Il s’inscrit dans la continuité du télétravail, mais permet aussi de pallier certaines de ces défaillances.
En effet, le télétravail à domicile peut également être synonyme de solitude : si 19 % de l’ensemble des Français se sentent toujours ou souvent seuls – une donnée déjà alarmante en soi -, cette proportion atteint 34 % chez les télétravailleurs à domicile, privés en partie de la sociabilité du bureau Etude Ifop pour Astrée, menée auprès d’un échantillon de 1500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne. Terrain du 7 au 13 décembre 2021. https://www.astree.asso.fr/mediacenter/uploads/118603—presentation-ifop-pour-astree-janv2022.pdf . Le bureau reste un lieu de sociabilité important. Pour les salariés franciliens, aller au bureau c’est avant tout renouer avec une vie sociale avec ses collègues (44 %), travailler en commun (38 %), plus que des gains de performance Étude menée par l’Ifop pour Société Foncière Lyonnaise.. Le tiers-lieu ou coworking répond à ce manque, et offre la possibilité de coopérer avec les résidents de ces espaces de travail partagé (51 % des utilisateurs de tiers-lieux en Nouvelle-Aquitaine coopèrent régulièrement) La coopérative tiers-lieu(x). (2021, 29 avril). Infographie : Le télétravail en tiers-lieux. La coopérative tiers-lieu(x). https://coop.tierslieux.net/wp-content/uploads/2021/06/Infographie-Le-te %CC %81le %CC %81travail-en-tiers-lieux-1.pdf . Le deuxième avantage le plus cité est justement le fait de recréer un espace convivial d’échanges.
Les entreprises auraient beaucoup à gagner à se pencher sur les tiers-lieux, pour diversifier leur offre de télétravail, un véritable atout en termes de marque employeur, d’attractivité et de fidélisation des collaborateurs. De plus, le tiers-lieu offre une combinaison des avantages du télétravail et du travail sur site. Salariés et entreprises y gagnent en qualité de travail (conciliation travail-vie privée, mise à disposition de matériels et d’espaces de convivialité)et, sur le long terme, en performance économique et RSE de l’entreprise.

Cet article est publié en Licence Ouverte 2.0 afin d’en favoriser l’essaimage et la mise en discussion.